03/07/2009

Mémoires et territoires - « dé »limitation (記憶與場域 —「再‧界定」)




Dans la thématique proposée « Mémoires et territoires », je choisis le« dé »limitation comme sujet de recherche et problématique. Je pense que dans le monde réel, la « dé »limitation est un moyen naturel ou artificiel qui opère directement sur l’état physique du territoire. Mais que se passe-t-il dans l’image pour la notion de délimitation ? Il y a là une transition ou traduction plutôt du réel vers le virtuel. Dans l’image, la « dé »limitation est la mémoire des lignes et des formes décrites ou capturées à un moment donné. Quand « dé »limitation dans un territoire de l’espace et du temps se transforme en image, cette mémoire spécifique sollicite les imaginations. De nouveaux souvenirs sensibles, tangible, ordre personnel, émergents...

Je ne cherche pas ici un témoignage ou une interprétation objectifs de la notion de « dé »limitation dans ce sujet, mais donne la liberté au lecteur de décrypter, à travers ses souvenirs propres, les trace qui sont des souvenirs de « dé »limitation. Je prends une de mes photos comme exemple : … .Nous sommes plongés dans une utopie isolée: dont la « dé »limitation de la barrière induit des associations d’idées sans limites….

記憶與場域 「再界定」
「再界定」做為我主要呈現的方式,在所謂的真實情景中「界定」是直接傳遞場域的媒介物,當其變成影像後,「界定」成為線條式的記憶,當「再界定」在場域的空間與時間組成的四度空間中轉變為影像式的、記憶式的二度空間後,這記憶式的影像將激起我們的想像力,並觸發我們想像力的圖像翻譯成為一種對場域「再界定」的 個人式記憶。我想呈現的並非使影像直接而有力的陳述,而是由觀賞者看著影像時依照自己的想像給與「再界定」一種個人記憶的解讀。
如:農場中這看似好笑不合邏輯的柵門,我們無法分辨其「再界定」這場域的內外,及範圍,於是在這如同隔絕於世的烏托邦中,人們將從這「再界定」的柵門引發其個人無限及永恆式的連想。






Henri Vanlier, Philosophie de la photographie, éd. Les cahiers de la photographie, Hors série, 1983.
Patrick Roegiers, L’oeil vivant - cinquante deux critiques parues dans Le Monde, éd. Les cahiers de la photographie no 21, 1983.
Exposition :
Pierre Verger, Jeu de Paume – site Hôtel de Sully, Paris, 2005.
Pierre Verger, Jeu de Paume –site Concord, Paris,2005.
Michal Rovner, Fields of Fire, Jeu de Paume – site Concord, Paris,2005.
Sebastiao Salgado, Territoires et vies des hommes en photographie, Bibliothèque Nationale – site Richelieu, Paris,2005.
Fréderic Barzilay, Lucien Hervé, Willy Ronis, Trois photographes humanistes, Musée Carnavalet, Paris,2005.





1 commentaire:

  1. Chère Meng-ping

    J'ai parcouru d'un bout à l'autre votre blog et je suis émerveillé. J'aurais voulu y inscrire un commentaire, mais je ne sais pas comment faire. Vous savez déjà que je suis nul dans cet univers. Alors voici ce commentaire, qui, si je comprends bien, sera le premier. Vous pouvez le mettre dans votre blog.

    Ce qui m'a le plus intéressé, c'est le sujet sur la délimitation. Jusqu'ici, j'ai beaucoup pensé à la notion de frontière, qui est assez négative ; et j'ai toujours assumé cette négativité. Mais votre notion de la limite et de la dé-limitation est apaisée et le caractère minimaliste des photos est très significatif de votre point de vue. Ce que j'aime aussi beaucoup, c'est les séries : les yeux des animaux ainsi que la série des dé-limitations. La série, c'est quelque chose qui serait comme du cinéma qui ne serait pas du cinéma, une bande dessinée qui ne serait pas une bande dessinée. Du temps, qui est celui du regard qui se modifie continuellment et parfois imperceptiblement, mais du temps qui passe et qui pourtant est apaisé, alors que le passage et le changement sont si souvent agressifs... C'est très beau et très stimulant, en effet, comme vous le dites. Cela a été pour moi (excusez-moi) comme une thérapie : les notions de limite et de frontièrre ont toujours été négatives, agressives pour moi et progressivement, en regardant vos photos il s'est produit un changement : une limite apaisée, dé-limitée, c'est très nouveau pour moi et impressionnant. Oui, comme je vous l'ai déjà écrit, à propos des photos des plats cuisinés, il faudrait montrer cela.

    Je vais réfléchir à cela et nous en reparlerons, je l'espère vivement.

    Un grand bonjour à tous les deux.

    Edgard Pich (Pi Ai-de Lao-che)

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